Les États-Unis imposent un nouveau droit de douane de 15 % sur les vins et spiritueux européens à partir du 1er août

Par
Yves Tussaud
2 min de lecture

Les spiritueux dans la tourmente : De nouveaux droits de douane de l'UE sur les vins redéfinissent du jour au lendemain un marché de 5 milliards de dollars

Une ombre d'incertitude plane sur les rangées étincelantes de vins et spiritueux européens sur les rayons américains alors que les distributeurs se précipitent pour respecter la date limite de minuit d'aujourd'hui. Demain, le 1er août, marque l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane de 15 % sur les importations d'alcool de l'Union européenne — un bouleversement sismique pour une industrie de 5 milliards de dollars qui a longtemps bénéficié d'un accès relativement libre aux consommateurs américains avides.

La course de la dernière heure

Dans le port animé d'Oakland, l'importateur David Ramirez observe avec anxiété les dockers décharger les dernières cargaisons de son entreprise avant l'entrée en vigueur des tarifs douaniers. « C'est le chaos le plus total », dit-il, gesticulant vers des piles de caisses de vins français et italiens. « Nous avons triplé notre volume habituel ce mois-ci, pariant que ces droits de douane ne dureront pas éternellement. Mais qui sait dans ce climat ? »

Le droit de douane de 15 %, annoncé quelques jours seulement après une réunion à fort enjeu entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen le 27 juillet, représente un compromis par rapport au droit de douane global de 30 % précédemment menacé. Pourtant, pour une industrie fonctionnant avec des marges extrêmement minces, même ce taux réduit envoie des ondes de choc à travers les chaînes d'approvisionnement mondiales.

Danser entre les gouttes : La chorégraphie politique

L'annonce des droits de douane fait suite à des mois de négociations commerciales de plus en plus tendues. Ce qui rend ce droit de douane particulièrement notable, c'est sa nature soigneusement calibrée — ni assez punitive pour déclencher des représailles immédiates de l'UE, ni assez douce pour apaiser les producteurs européens.

« C'est une stratégie commerciale classique de l'administration Trump », explique un avocat spécialisé dans le commerce international qui a requis l'anonymat en raison d'implications clients en cours. « En fixant le taux à 15 % plutôt qu'aux 30 % menacés, ils ont créé une marge de manœuvre pour la négociation tout en tenant leurs promesses envers les producteurs nationaux. »

Les responsables européens affirment que l'obtention d'exemptions pour les vins et spiritueux reste une priorité absolue. « Nous ne nous attendons pas à ce que les vins et spiritueux soient inclus comme exemption dans le premier groupe annoncé par les États-Unis », a confirmé Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne, signifiant que ces marchandises seront bel et bien soumises au plafond de 1

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