
Trump Indique un Changement Majeur - Privatisation de Fannie Mae et Freddie Mac à l'Horizon
Trump annonce un changement majeur : la privatisation de Fannie Mae et Freddie Mac en vue
L'administration envisage une décision historique qui pourrait remodeler le marché hypothécaire américain de 13 000 milliards de dollars
Le président Donald Trump a annoncé mardi qu'il envisageait "très sérieusement" de privatiser Fannie Mae et Freddie Mac, les entreprises parrainées par le gouvernement qui sont restées sous tutelle fédérale depuis la crise financière de 2008. Cette décision potentielle représenterait l'un des changements de politique financière les plus importants depuis des décennies, affectant la colonne vertébrale du système de financement du logement américain.
Le saviez-vous ? Fannie Mae et Freddie Mac sont des entreprises parrainées par le gouvernement qui ne prêtent pas directement d'argent, mais facilitent l'octroi de prêts immobiliers en achetant des prêts hypothécaires aux prêteurs et en les transformant en titres pour les investisseurs. Pendant la crise financière de 2008, elles ont été placées sous tutelle fédérale – ce qui signifie que le gouvernement en a pris le contrôle pour éviter leur effondrement. Bien que prévue comme une solution temporaire, elles restent sous surveillance gouvernementale aujourd'hui et continuent de jouer un rôle clé dans le soutien du marché du logement américain.
« Je considère très sérieusement de rendre Fannie Mae et Freddie Mac publiques », a écrit Trump sur Truth Social. « Fannie Mae et Freddie Mac se portent très bien, générant beaucoup d'argent liquide, et le moment semble venu. »
L'annonce a secoué les marchés financiers, où les actions des deux entités avaient déjà bondi de plus de 350 % depuis la victoire électorale de Trump, les investisseurs anticipant ce moment. Les deux entreprises parrainées par le gouvernement contrôlent environ 70 % du marché hypothécaire américain, faisant de tout effort de privatisation un événement majeur pour des millions de propriétaires américains et pour l'économie dans son ensemble.
Le saviez-vous ? Après la seconde victoire électorale de Donald Trump en novembre 2024, les actions des géants du crédit immobilier Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FMCC) ont connu une hausse spectaculaire de plus de 350 % ? Cette augmentation significative des prix a été principalement stimulée par la spéculation des investisseurs, anticipant que l'administration Trump pourrait mettre fin à la tutelle gouvernementale qui contrôle les deux entités depuis la crise financière de 2008, permettant potentiellement aux actionnaires de bénéficier à nouveau de leurs bénéfices. La nomination de William Pulte à la tête de l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) a encore alimenté les espoirs de privatisation, tandis que l'investisseur de renom Bill Ackman, qui détient des participations dans les deux sociétés depuis plus de dix ans, prévoit une valorisation collective d'environ 34 dollars par action lors d'une éventuelle introduction en bourse fin 2026, bien que les analystes suggèrent que le processus de reprivatisation pourrait s'étendre jusqu'en 2027.
En coulisses : les acteurs clés du changement
L'annonce de Trump fait suite à une série de décisions marquantes prises par le nouveau directeur de l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA), William Pulte, qui a été confirmé en mars et n'a pas tardé à remodeler les deux institutions. Depuis qu'il a pris le contrôle, Pulte a retiré 14 membres des conseils d'administration de Fannie Mae et de Freddie Mac, s'est installé à la présidence des deux conseils, et a licencié la PDG de Freddie Mac, Diana Reid.
Ces changements de personnel signalent que ce qu'un initié du secteur a décrit comme la « phase de blitz de la gouvernance » est terminée, l'attention se tournant désormais vers la constitution de capital et une éventuelle privatisation. Pulte, dont le grand-père a fondé PulteGroup, l'un des plus grands constructeurs de maisons du pays, a adopté les réseaux sociaux pour ses annonces de gouvernance, à l'image du style de communication de Trump.
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a suggéré que les participations du gouvernement dans les deux entités pourraient potentiellement être transférées à un nouveau fonds souverain américain déjà autorisé par le président Trump. Ce fonds pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici 2040, selon les estimations de l'administration, Fannie et Freddie contribuant à hauteur d'environ 30 milliards de dollars par an une fois correctement capitalisées.
Tableau : Aperçu des fonds souverains, leur objectif, leurs sources de financement et des exemples pour comprendre leur rôle économique mondial.
Aspect | Description | Exemples |
---|---|---|
Définition | Fonds d'investissement détenus par l'État, gérant les réserves nationales pour des objectifs à long terme | — |
Sources de financement | Revenus pétroliers et gaziers, excédents commerciaux, réserves de devises étrangères | Norvège (pétrole), Chine (réserves), Émirats arabes unis (pétrole) |
Objectifs clés | Stabilisation, épargne pour les générations futures, diversification économique | — |
Orientation des investissements | Actifs mondiaux : actions, obligations, immobilier, infrastructures, capital-investissement | Actions technologiques, immobilier mondial, infrastructures |
Types de fonds souverains | Stabilisation, Épargne, Investissement de réserves, Développement | Fonds de stabilisation du Chili, Temasek de Singapour |
Plus grands fonds souverains | Gèrent des milliers de milliards d'actifs, influencent les marchés mondiaux | GPFG de Norvège, Abu Dhabi Investment Authority |
Impact mondial | Plus de 11 000 milliards de dollars sous gestion, façonnant les marchés et les industries | — |
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